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Nutrition

Une approche du patient qui se veut globale, ne peut faire l’impasse sur la nutrition d’autant plus que le dérapage est énorme actuellement par rapport au régime frugal que seuls nos ancêtres connaissent. Pendant 60 000 générations d’être humains, la nutrition a été acceptable. Depuis 6 générations l’alimentation et l’adjonction d’intrants (plastique, hormones, antibiotiques, pesticides …) sont apparus l’hypertension artérielle, le pré-diabète, le diabète, l’obésité, l’atopie, le cancer … dans des proportions telles qu’on peut là pour le coup, parler d’épidémie.  Pour nous faire gober cette façon de nous gaver, les messages sont différents :

Pour que le ventre ne gonfle pas
Pour se sentir en forme
Pour avoir la quantité de Ca dont nous manquons ????
Pour avoir un bon équilibre de bactéries au niveau du tube digestif …

Aucune de ces publicités ne répond aux règles du bon sens et ne s’appuient sur des études scientifiques valables. Pour répondre à ces nécessités, c’est tout autrement qu’il faut faire.

Ce ne serait pas grave si cela n’alourdissait pas les dépenses en santé de la sécurité sociale, mais c’est bien le cas et c’est nous les travailleurs qui les payons. Alors en tant que donateurs, autant savoir pour mieux gérer nos dons.

La consultation ne vous dira pas dans le détail ce que vous devez manger à chaque heure du jour mais vous accompagnera dans la compréhension de ce qu’on veut vous faire faire, de la raison pour laquelle cela ne respecte aucune diète connue par l’être humain avant que n’émergent toutes ces firmes qui nous vendent des illusions.

J’y inclus les firmes qui vendent des compléments alimentaires et des produits bios. Une fois que vous avez compris vous y aurez sans doute recours mais de façon judicieuse.

Lecture conseillée

Lait, mensonge et propagande.
Thierry Souccar. Ed Th. Souccar. 2007. > Acheter le livre <

Alimentation et Peau

Supprimer tel ou tel aliment parce que une intolérance (IgG) ou allergie (IgE) a été découverte n’a de sens à long terme que si on rectifie le bol alimentaire avec une alimentation respectueuse du fonctionnement du tube digestif (l’idéal c’est l’alimentation de type frugal, cfr Seignalet, Médecine du IIIème millénaire, surtout pour les grosses pathologies, de la dermatologie à la psychiatrie). Suppression de toutes les céréales; à l’exception du riz,  de tous les laits animaux et dérivés, favoriser les aliments crus au maximum ainsi que les huiles de  1ère pression  froid (olive, tournesol), assurer un supplément en chlorure de Magnésium  et oligoéléments.

Ce ne sont pas des évictions momentanées de tel ou tel aliment suspect par une réaction d’allergie ou d’intolérance comme c’est préconisé souvent qu’on arrivera à améliorer l’état de santé par la voie de l’alimentation. Ce qui est important en alimentation c’est en premier lieu de faire en sorte que le bol alimentaire soit adapté à notre tube digestif, il ne faut pas espérer que l’inverse se fasse puisque son fonctionnement résulte d’une adaptabilité qui s’est faite depuis que l’homme mange donc avant qu’il ne soit homme. Ce n’est pas en faisant de petites modifications que l’on change quoique ce soit au bol alimentaire. En comprenant bien cette donnée, il est possible d’apporter des modifications de façon plus aisée.

Il ne sera pas question dans ce document d’une alimentation individualisée, elle concerne l’ensemble des individus vivant sur notre continent. On peut voir des exceptions pour des peuplades en fonction de ce qu’elles ont à leur disposition. Si le lait est déconseillé chez nous pour les raisons que je donnerai plus tard, les populations qui disposent de peu de légumes (fournisseurs de calcium, surtout les légumes verts) parce que la végétation à part des lichens pousse mal dans leur région, pour avoir du calcium elles y auront recours. Mais ce lait là ne doit pas être comparé à notre lait modifié par notre industrie agro-alimentaire.

Un bol alimentaire correcte a une incidence directe sur la nature de notre flore intestinale qui quand elle est adéquate intervient dans la digestion et contribue au bon fonctionnement de notre système immunitaire. Les compléments alimentaires ont un rôle important à jouer mais si on se base là-dessus uniquement pour bien manger, c’est un peu comme si on remplissait une passoire. Il faut une structure pour retenir ces apports, et la structure, c’est la qualité du bol alimentaire dont en découlera le bon fonctionnement du tube digestif.

Malgré toutes ces mesures il reste encore des problèmes pour certaines personnes à cause de leur maladie (Crohn ….) parce que d’autres substances interviennent aussi comme « l’interféron gamma » qui est secrété par le cerveau et qui perturbe le fonctionnement de la cellule de l’intestin, l’entérocyte qui gère les passages des aliments au-delà de la barrière intestinale. Cet interféron explique la relation entre le mental et le fonctionnement de la biologie dont celle du tube digestif.

Les désordres alimentaires avec leur conséquences sur des symptômes des plus mineurs (ballonnements, aphtes ..) aux plus inquiétants fait quand même les choux-gras d’une publicité intempestive. J’en veux pour exemple les yaourts additionnés de bactéries, les eaux minéralisées, le lait, alors que tous ces messages vont à l’encontre des règles diététiques les plus élémentaires.

La vitamine D est issue entre autre du cholestérol. Si le cholestérol est oxydé, il ne peut plus permettre la fabrication de la Vitamine D. En effet il est oxydé chez les personnes sous médicaments ou vieillissantes à cause du moins bon fonctionnement des reins. Les médicaments de manière générale provoquent des carences en micronutriments essentiels. La vit D a un effet immunosuppresseur  comme le métothrexate® chez les personnes atteintes de Polyarthrite chronique évolutive.  Mais le problème c’est qu’ajoutée de manière artificielle et chez le sujet sain,  elle diminue l’immunité donc  aussi chez le bébé qui fera plus facilement des rhinites.

Le cholestérol oxydé empêche la fabrication des hormones qui en découlent dont le cortisol dont nous avons besoin pour gérer des situations difficiles autrement cela engendre du stress.

Le cholestérol est fabriqué à 80 % par le foie, qui dans un organisme privé d’une quantité suffisante d’anti-radicaux libres (fruits, légumes, épices, herbes, un verre de Bordeau/jour, rive gauche : St Estèphe, Graves, Magot), s’oxyde.

Par contre le cholestérol de l’œuf ne subit pas d’oxydation parce qu’il est extérieur à l’organisme. Ils doivent se manger le matin et la cuisson ne doit pas dépasser 3 minutes pour ne pas altérer la lécithine du blanc d’œuf qui devient toxique. C’est la raison pour laquelle, la première partie de la cuisson des pains bio, se fait dans un panier. Ils n’ont pas besoin d’être enduits de blanc d’œuf pour garder une forme.

En prenant des œufs à la coque le matin et des sardines : 2 fois/jour, en un mois on rectifie le problème de la vitamine D. Donner de la Vit D sous forme de médicament entraîne une sclérose des vaisseaux sanguins.  D’une manière générale, s’il faut complémenter pour une déficience, toujours avoir recourt aux produits à partir d’une source végétale comme le font les firmes de compléments alimentaires à base de produits naturels. En effet le minéral va au végétal et le végétal à l’animal (dont nous faisons partie). Inutile de court-circuiter, le nutriment sera moins bio-disponible.

Du fait des carences en huiles depuis longtemps et pour tous, il faut compenser par 3 c à s de colza/jour et 3 poissons gras/semaine. D’après Curtay, nous pourrions tripler la dose de Colza pendant 18 mois pour réparer le temps perdu. Les carences en acides gras ajoutées à celles en minéraux (induite pas l’acidité provoquée par la prise de sucres industriels et le stress) est responsable de symptômes apparemment bénins en dermatologie mais qui font très souvent l’objet de plaintes qu’on dit dus à la sècheresse, à savoir : les troubles des ongles et des cheveux et la peau craquelée.

La question est de savoir, sommes-nous à l’abri en mangeant bio ? Non

Pour justifier ce non il y a lieu de définir le bio, d’aborder la qualité nutritionnelle des produits de base : le pain, du bon choix de l’aliment et de de dénoncer les mauvaises associations d’aliments

A) Clarification du bio :  

Définition

Les aliments biologiques sont issus de l’agriculture biologique, un mode de production fondé sur des principes qui ont pour objet de protéger l’environnement, de maintenir la biodiversité et de respecter les cycles biologiques naturels. L’agriculture biologique favorise le recyclage, l’amélioration de la fertilité ainsi que de la qualité des sols, privilégie la santé et le bien-être des animaux, dans un contexte qui valorise l’économie locale et tient compte d’aspects socioculturels. Pour ce faire, la production et la transformation d’aliments biologiques s’appuient sur un ensemble de techniques qui excluent, notamment, le recours aux pesticides et aux engrais chimiques de synthèse, aux organismes génétiquement modifiés (OGM), aux antibiotiques et aux hormones de croissance, à l’irradiation, etc

Définition qui rejoint celle de Rudolf Steiner (anthroposophe) en 1924 sur la bio-dynamie. Il aura cette citation qui résume bien ce qui manque profondément dans l’agriculture et l’élevage industriels : « Seul peut émettre un jugement sur l’agriculture celui qui tire ce jugement du champ, de la forêt, des animaux qu’il élève ».

Certification

La France compte 5 signes de qualité officiels : l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) le Label Rouge ou Régional, le Certificat de Conformité, la marque NF Agro-Alimentaire et l’Agriculture Biologique.

Pour résumer, l’Appellation d’Origine Contrôlée caractérise un lien intime entre un produit, un terroir et un savoir-faire humain, le Label – Rouge ou Régional – atteste la qualité supérieure d’un produit alimentaire, la Certification de Conformité atteste les caractéristiques spécifiques d’un produit alimentaire, l’Agriculture Biologique est un mode de production agricole particulier.

L’Appellation d’Origine Contrôlée, le Label, la Certification de Conformité et l’Agriculture Biologique sont les quatre signes de qualité français dont le respect du cahier des charges, contrôlé par tierce partie, est garanti par les pouvoirs publics. Ces outils non hiérarchisés et d’application volontaire ont chacun leur spécificité propre et se juxtaposent à une marque commerciale individuelle ou collective. Tous ont des conditions d’octroi rigoureuses.

En plus du label bio, les produits bio détiennent donc les 5 signes de qualité officiels.

Les Labels Bio

Certibionet : regroupe les labels bios de plusieurs pays dont l’Amérique latine et l’Italie depuis 2008

Depuis de nombreuses années les organismes de certification font un travail de certification, de contrôle, de formation.

La certification suppose un certain coût et une durée de 3 ans avant d’être certifié. Quoiqu’il existe une classification de bio en évolution. C’est la raison pour laquelle certains producteurs tout en produisant et en transformant leurs produits de façon bio, hésitent parfois à obtenir le label.

Produits transformés pour être étiquetés bio les produits doivent l’être à 100%, une tolérance à 5 % est admise quand il n’existe pas de produit de remplacement pour obtenir la transformation et pour autant que les produits utilisés ne se trouvent pas dans la liste des produits formellement interdits. Ces 5 % représentent un des piliers sur lesquels s’appuient les détracteurs du bio.

Le Bio convient pour les producteurs en extensif et qui sont dans des zones peu accessibles contrairement aux plaines.

Extensif (bio : moins d’animaux à l’hectare) en opposition à intensif (cultures les plus répandues).

Exemples de restriction pour la certification Bio

Pour la banane il existe des contraintes au niveau de la culture. Mais la conservation sera contrôlée aussi. Le mûrissement se fera à l’éthylène contrairement à l’agriculture conventionnelle qui utilise les pesticides et fongicides pour que les produits se conservent.

L’hydrogénisation : interdit.

Hormones pour la germination de malt : interdit

On peut cependant encore avoir des traces de pollution dues à l’environnement mais tout cela est suivi.

Secteurs non garantis

Tous les secteurs ne sont pas encore garantis, comme le vin quoique beaucoup de producteurs méritent le label bio du fait du respect des normes de vinification d’avant 1970, avant l’introduction de produits chimiques (souffre (maux de tête), sucre et levures) et peuvent se dire natures ou conformes à la biodynamie. En effet si les vignes ne sont pas traitées par les pesticides encore faut-il que la vinification soit naturelle, ce qui n’est pas garanti même pour un vin dit bio. (production et transformation)

Les vins sans soufre ajouté ne voyagent pas très bien. Ils doivent être conservés à moins de 15°C. Si la chaîne du froid est brisée et qu’il reste quelques sucres résiduels, il fermentera de nouveau et là, ce sera le désastre.

Les sulftites donnent des réactions locales d’allergie (réaction rapide) et rares d’intolérance.

Les membres de la famille des sulfites (bisulfites et métasulfites de potassium et sodium, anhydride sulfureux, etc.) peuvent occasionner de l’hypotension, des maux de tête et une réaction allergique chez les asthmatiques. De plus, ils détruisent la vitamine B1. Il est obligatoire d’en signaler la présence, sauf pour les aliments en vrac, le vin blanc et dans les restaurants. On en met jusqu’à 2 g par kg dans les raisins secs.

Mais est-ce que les sulfites sont les seuls responsables de ces effets indésirables ?

Il est difficile de répondre clairement à cette question? Certaines personnes qui semblent réagir aux sulfites dans le vin, ne réagissent pas à ceux contenus dans la bière ou les fruits séchés. Pourtant, les fruits séchés en contiennent beaucoup plus. Peut-être que ces réactions sont dues aux autres produits ajoutés aux vins? nb : Dr Régis Grosdidier ( conférences de l’Institut de Nutrition Cellulaire Active mai 2011) : les sulfites sont de petites molécules qui seules ne posent pas de problème mais couplées à des protéines de dégradation des noisettes, elle enclenche une réaction de type IgG et IgE c’est quand c’est plus grave (allergie).

Les tanins synthétiques, de la gomme de Guar (végétal, allergie ?), des enzymes, de l’acide ascorbique (vitamine C servant d’agent de préservation), etc.. Ceci est sans compter sur le fait que les raisins qui composent ces vins sont souvent très loin d’être issus de l’agriculture biologique. Donc ils contiennent de résidus de pesticides et autres produits chimiques et réaction allergique possible à ces produits. Le souci est qu’il est impossible de savoir ce que contient votre bouteille, car aucune loi n’oblige les producteurs à écrire les ingrédients sur l’étiquette.

Parlant de vins issus de l’agriculture biologique, contiennent-ils moins de sulfites ? Pas nécessairement. Les labels bios contrôlent la culture et non la vinification. Cependant, les vignerons qui cultivent leurs raisins de cette façon pour des raisons écologiques et sanitaires, plutôt que de marketing, ont, pour la plupart, la même façon d’agir en cave. Donc, ils utilisent les sulfites à petites doses. Seuls les vins en biodynamie ne contiennent pas de sulfites.

Il n’y a que 4 % des vins en France qui répondent aux critères de biodynamie. Sur le plan de la santé du fait de sa richesse en anti-radicaux libres, on sait que les Bordeaux rive gauche est le plus performant : Grave, Margot, St Estèphe

D’une manière générale les levures ne sont par encore réglementées. Certaines brasseries pour cette raison utilisent l’air ambiant par exemple.

Les prix de vente

Quoiqu’on en dise ils ne sont pas excessifs, pour autant qu’on sache quoi acheter. Certains produits sont moins chers ou au même prix, d’autres sont à 100 %. Le pain bio nourrit mieux, il en faut moins et se conserve mieux.

  • les herbicides sont remplacés par de la main d’oeuvre quoique de plus en plus des méthodes sont étudiées pour la remplacer
  • le compost, les engrais verts et les jachères se substituent aux engrais chimiques de synthèse
  • les hormones de croissance sont remplacées par des  périodes d’élevage plus longues


B) Qualité nutritive

Dans le tort que fait l’alimentation industrielle au niveau de la santé dont les problèmes dermatologiques sont une des manifestations, il faut considérer,

  • la carence que même les compléments alimentaires ne peuvent combler ( à laquelle l’épeautre remédie et il correspond à une orientation naturelle des personnes qui font le choix du bio)
  • les effets nocifs des adjuvants alimentaires chimiques.

La qualité nutritionnelle de l’épeautre (Triticum aestivum ssp. spelta) est reconnue comme étant plus importante que pour le blé commun (Triticum aestivum ssp. vulgare), mais cette façon classique d’apprécier les choses n’est pas supportée par une certitude scientifique. Cet article fait une comparaison en lipides, acides gras polyinsaturés et minéraux entre les 2 blés et montre un taux plus élevés d’ac gras polyinsaturés (ac oléique) et de lipides ds l’épeautre. Les taux de minéraux sont de 30 à 60 % plus élevés. Ce problème de chélation par l’ac phytique se rencontre dans de nombreuses céréales. Le but c’est d’enfermer les minéraux dans des logettes situées dans la graine et dont elle aura besoin lors de la germination mais nous cela ne nous arrange pas.

Les adjuvants alimentaires chimiques

Les améliorants de panification ont progressivement été ajoutés aux farines modernes afin de permettre la mécanisation de la fabrication du pain, visant elle-même à réduire la main-d’œuvre et le coût de panification. Ces améliorants de panification appartiennent à cinq grandes familles :

  1. les protéines essentiellement la poudre de gluten produite industriellement.
  2. Les graisses d’origine animale ou végétale variées et souvent modifiées.(hydrogénation)
  3. Les sucres rapides tels le glucose et le lactose ou complexes telle la maltodextrine.
  4. Les émulsifiants dérivés entre autre du lait et des œufs.
  5. Les agents antioxydants dont l’acide ascorbique est le plus massivement utilisé.
  6. Les tanins

La nocivité de chacun de ces éléments sera reprise plus bas.

Sucre blanc

Produit chimique excitant, déminéralisant. Sa consommation oblige de puiser ds les réserves de l’organisme les corps tels que sels minéraux, ferments …. nécessaires à son assimilation. Sa dégradation donne naissance à des déchets toxiques (dont l’ac oxaliques entre autres) acidifiants.

Nous avons besoin de sucres organiques qui se trouvent dans les céréales, les fruits, les légumes, les légumineuses. Le sucre organique est l’aliment des muscles. Si il se trouve sous la forme de saccharose ou de sucres isolés, hydrate de carbone rapidement assimilés et métabolisés et de ce fait il provoque un « coup de pompe ». Si le sucre est assimilé via des céréales, la dégradation et la libération des hydrates de carbone se fait progressivement pour que soit assuré le métabolisme des graisses et coups de fatigue.

Une maltodextrine est le résultat de l’hydrolyse d’un amidon (blé, maïs) ou d’une fécule (pomme de terre). Elle est donc constituée de différents sucres (glucose, maltose, maltotriose, oligosides et polyosides) directement issus de cette réaction, dans des proportions qui dépendent du degré de l’hydrolyse. Dans l’industrie agroalimentaire, la réaction d’hydrolyse est obtenue généralement par voie enzymatique (de la même façon que dans l’appareil digestif). Au stade souhaité de la réaction, les enzymes sont désactivés par l’ajout de sulfites. Les maltodextrines sont largement utilisées dans l’industrie comme support (arôme…), excipient (médicament …), ou agent de charge. Elles ont un pouvoir sucrant très faible. Les procédés modernes permettent d’en faire des agents encapsulants et/ou gonflants (exemple des édulcorants de table, où l’aspartame est englobé dans des grains de maltodextrine extrêmement volumineux).

• Hydrogénation

Des ac gras partielle ou totale, permet de mieux solidifier les corps gras (margarines), d’assurer une conservation plus longue aux produits industriels (viennoiseries, biscuits, pizzas, crèmes à tartiner, snacks chocolatés, céréales « type corn flakes ..) en leur donnant une texture moelleuse et un aspect trompeur de « tt juste sorti du four ».

Méchants acides gras : les ac gras saturés :

Beurre, produits laitiers, fromages, viandes de bêtes à 4 pattes, charcuteries. Huile de palme et de coprah et celles qui sont hydrogénées même partiellement, les margarines, huile d’olive
Sont non métabolisables.

La phosphatidylcholine est plus connue sous le nom lécithine en référence au mot grec Lekithos, le jaune d’œuf dont elle a été extraite initialement. C’est un lipide de la classe des phosphoacylglycérols. En fait, la définition exacte de la lécithine peut dépendre du contexte.

Au sens le plus strict, la lécithine désigne uniquement la phosphatidylcholine, c’est-à-dire un lipide formé a partir d’une choline, d’un phosphate, d’un glycérol et de deux acides gras. Dans ce contexte, il serait plus juste de parler des lécithines car il ne s’agit pas d’une seule molécule mais d’un groupe dont la composition en acide gras varie d’une molécule à l’autre. Ainsi, les lécithines vont adopter diverses couleurs selon cette composition : du jaune pour la lécithine végétale au brun pour la lécithine de poisson.

Utilisation industrielle

Diverses lécithines ont fait l’objet de recherches médicales. Les lécithines (E322) sont utilisées comme émulsifiants dans l’industrie alimentaire. Elles sont aujourd’hui majoritairement extraites du soja. La lécithine de soja est un émulsifiant utilisée par exemple dans certaines recettes de chocolat pour améliorer l’homogénéité des ingrédients

Les membres de la famille des sulfites (bisulfites et métasulfites de potassium et sodium, anhydride sulfureux, etc.) peuvent occasionner de l’hypotension, des maux de tête et une réaction allergique chez les asthmatiques. De plus, ils détruisent la vitamine B1. Il est obligatoire d’en signaler la présence, sauf pour les aliments en vrac, le vin blanc et dans les restaurants. On en met jusqu’à 2 g par kg dans les raisins secs.

• Les anti-oxydants

Ils empêchent le rancissement. Ils altèrent le système immunitaire, affectent le foie et la glande thyroïde, et freinent l’absorption de la vitamine P. Ils se cachent dans certains biscuits, le lait en poudre et plusieurs sauces.
Il est intéressant de savoir que l’acide ascorbique, ou vitamine C, peut provoquer des calculs rénaux et des diarrhées lorsque pris à fortes doses. Il ne faut donc pas abuser.
Il s’agit de vit C synthétique donc dextrogyre dont l’efficacité est différente de celle de la forme lévogyre

• Les agents émulsifiants, épaississants, stabilisants et gélifiants

différentes gommes (xanthane, arabique, etc) rendent les pâtés de volaille plus faciles à trancher, moins secs. À fortes doses, elles pourraient favoriser le cancer du côlon et affecter le système immunitaire.

Les acides gras trans résultant d’une hydrogénation partielle3 (principalement industrielle) de graisses insaturées, fragiles (facilement oxydables), et en général liquides à température ambiante. Ils sont présents jusqu’à 5%, voire 6 ou 7% dans les graisses et viandes animales, mais aussi cachés dans de très nombreux aliments ou ingrédients industriels, et jusqu’à plus de 30%. Ils sont encore plus nocifs pour la santé que les acides gras saturés, alors que beaucoup croient bien faire en remplaçant le beurre ou la crème par ces produits

• Les tanins synthétiques

Sont non biodégradables or l’homme et les poissons se trouvent en fin de chaîne alimentaire et subissent leur  Perturbations endocriniennes de manière plus intense.

C) Le bon choix de l’aliment

• Le lait

Avant d’acheter n’importe quoi en bio, il faut savoir ce qu’il faut acheter ou ne pas acheter.

Le Calcium du lait est moins disponible (30%) que celui des végétaux (70 %). Le fromage Roquefort bio est plus riche en calcium. Les petits fromages de chèvres de l’agriculture Bio contiennent 2 fois plus d’ac gras essentiels oméga 3.

La prise exagérée de laitage sous forme de lait, de poudre de lait rajoutée dans de nombreux produits alimentaires lors de leur transformation aura de nombreux effets délétères sur le métabolisme et entrera dans les conséquences de l’intolérance et dans le sulky gut syndrome (paroi des intestins comme des passoires) qui en dermatologie aggravera les dermatoses. En effet 75 % des habitants adultes de la planète ne sont pas capables de digérer le lactose parce qu’ils ne fabriquent plus la lactase qu’à 10 % après la petite enfance. (les populations en famine et qui ne disposent que de céréales qui chélatent (blé) les privaient de minéraux, dans ce cas le lait vaut mieux que rien).

Il est préférable de boire des laits végétaux : soja (bio, parfois des allergies), sarrasin, kinoa (protéines qui ont nourri les Incas), amandes (en poudre et reconstituer avec de l’eau chaude). Pour les chinois 6 amandes/jour suffisent pour apporter le calcium nécessaire).

D) Dénoncer les mauvaises associations

Les associations d’aliments :

  • Yakoul : yaourt et probiotiques
  • fruits et yaourt, et fruits après le repas :
    les confitures avec beurre et pain, dans ces cas l’association des hydrates de carbone et de farineux donne un taux d’alcool plus élevé que l’alcool brut normal et provoquent des migraines
  • les fromages et pain, (amidon dans un estomac dont l’acidité est induite par la présence du fromage ne sera pas digéré puisqu’il lui faut de l’alcalose), la digestion sera prolongée.


E) En dermatologie

Si les aphtoses sont reconnues comme étant favorisées par : Fruits secs(sulfites ?), exotiques, acides, certains fromages, les aliments riches en histamine, un journal de diffusion d’information aux dermatologues : le Skin vol 12-n° 5 a relevé au Congrès de l’EADV à Berlin que dans la gingivite desquamante le traitement se résume à des recommandations simples d’hygiène buccale avec antiseptiques buccaux et brossage dentaire fréquent, prudent et méticuleux. Traitement réducteur s’il en est.

Dans mes cas personnels : que ce soient les aphtoses, le lichen, le psoriasis, eczéma surtout constitutionnel (atopique), l’acné : une enquête nutritionnelle est toujours effectuée avant d’envisager toute autre médication et il est regrettable avant même de s’être penché sur cet important paramètre  d’enclencher une antibiothérapie  privant ainsi le patient d’un important patrimoine que sont ses bactéries endogènes, indispensables à la digestion et au fonctionnement de son système immunitaire. Dans de nombreuses situations, l’état s’améliore plus vite quand l’alimentation est adéquate et les crises de récidives s’expliquent souvent pas des écarts.

Seignalet a fait les mêmes observations dans une importante étude portant sur plusieurs maladies auto-immunes dont celles qui nous intéressent ; la sclérodermie, le LED, le LED et autres dermatoses co l’acné, l’eczéma, le psoriasis vulgaire, aphtes et maladie de Behcet sur une période de 6 ans … avec fréquemment une amélioration ou la guérison de maladies passant pour incurables. (L’alimentation ou la Troisième Médecine, coll Ecologie Humaine, 1996)

• Régime frugal de Seignalet

  • 20% sont capables de le suivre
  • Suppression de toutes les céréales; à l’exception du riz
  • Suppression de tous les laits animaux et dérivés
  • Huile : 1ère pression à froid (olive, tournesol)
  • Supp en chlorure de Mn et oligoéléments


Le but de ces informations est de mettre le lecteur en garde contre l’alimentation industrielle qui ne nous veut pas du bien.

Le bio est une alternative mais vous n’êtes pas sauvés en vous abandonnant à cette garantie, il faut un minimum de connaissance en nutrition.

Quelques bonnes notes concernant les aliments :

  • Olive : monoinsaturés, tournesol (ac linoléique)
  • Fromage et produits lacto-fermentés :
    La fermentation lactique que subissent les fromages et yaourts régénère et purifie ces aliments. Le yaourt accroît la vitesse d’absorption du glucose et favorise la formation d’interféron dans l’intestin.
  • épinards même bio, congelés sont acidifiants et doivent être mangés de suite après cuisson, ne jamais les conserver pour le lendemain.
  • le vinaigre balsamique sauf l’italien(très bon) contient du miel (amidon)


En pratique

• Matin :

ce repas doit représenter 25% de l’alimentation du matin.

– Boisson : à base de chicorée, jus de pommes : prébiotiques nourrissent les bons microbes
– Fruits de saison et du pays (il en faut minimum 2 par jour) : début ou entre repas
– Soit œufs à la coque : crus, enlever le blanc ou gober, si cuit pas plus que 3 minutes (Vit D)
– Soit crème Budwig (médecin allemand) reprise par le Dr Catherine Kousmine (gde nutritionniste du siècle dernier)
– 2 c à s Céréales moulues ou pilon ( riz, orge,…! au BOSA (blé, orge, seigle, avoine) en cas d’ intolérance au gluten, le petit épeautre n’en contient pas
– 1 c à s de oléagineux à la fois (une seule à la fois, pas mélanger : soit noisettes, noix, châtaignes, pignon de pin, graine de tournesol : (pour digérer mieux les bananes ….) moulus ou pilon
– 4 c à c de fromage blanc (chèvre idéal : plus cher) ou faisselle
Jus d’1/2 citron
– Fruits de saison ou banane mais pas agrumes
– 2 c à c : huile de noix ou lin
– Sucres permis : sirop d’agave, de bouleau, sucre de canne (peu pcq le sucre il ne faut le démarrer si possible que à 13 h pour mobiliser les graisses du corps et éviter le sur-poids)

– Soit : purée d’amandes sur pain (artisanal)
– Soit Houmous ( à bas de poix chiches et de citron : recette sur internet) sur pain d’épeautre (artisanal)
– Soit Sardines (oméga 3 co huile d’olive 1ère pression à froid)

• Midi

– Potages, légumes de saison et du jardin, riz complet,
– Les pommes de terre : pansement gastrique, peu nutritives contiennent des calories
– L’huile d’olive est la seule qui peut monter à 120 ° pour la cuisson
– Les animaux à 4 pattes contiennent des graisses saturées, toxiques à la cuisson,
– Donc le steak tartare ok
Ou peu cuit
– Les carpaccios comme en Crête
– Les animaux à 2 pattes : graisses polyinsaturées donc peuvent être cuites (pas comme des semelles)
– Poissons : idem

• Soir

– Potage, légumes, céréales
– Pas d’œufs le soir mais le matin. Quand on prend des œufs le matin, on donne l’information au corps : je t’apporte du cholestérol, il n’est pas nécessaire que tu en fabriques de trop.
– Il est important de bien manger pour ceux qui prennent des médicaments et que le foie trinque.
– Donc fruits, légumes, bonnes graisses, herbes, aromates +++++ (permettent la libération des enzymes digestifs)